Phonétique.
[edãja]
Guide d'élongation.
Le mot édanya n'admet pas d'élongation; il ne
sert qu'à ponctuer un morceau de phrase fugace (une élongation
ne présenterait pas d'intérêt).
Etymologie.
De même que kuiss, trèch,
pan, converge
et deux qui la tiennent, le mot édanya
- dont l'étymologie reste inconnue précisément, le
besoin de l'employer l'ayant fait adopter tout de suite, son concepteur
tombant dans l'oubli - est un outil indispensable à qui veut exercer
son esprit tordu sur les propos d'autrui. La seule présence de syllabes
impies permet alors auxdits tordus de glisser un petit édanya
discret, qui ne manquera pas de faire rire son entourage. Le mot édanya,
vous l'aurez deviné, suggère: "Et dans XXX, il y a YYY",
où XXX représente un mot innocent qui ne demandait rien à
personne, et YYY remplace toute syllabe à connotation outrageusement
grivoise ou indûment déplacée contenue dans XXX.
Définition.
Interjection servant à souligner la présence dans un
propos d'une syllabe qui aurait, individuellement prononcée, une
connotation familière, grossière, ordurière, grivoise,
sexuelle, répugnante, déplacée, choquante, etc. Induit
souvent une utilisation en cascade et collégiale, les syllabes en
question pouvant même se téléscoper ou appartenir à
plusieurs références.
Exemple.
"La concupiscence qui habite Pécuchet ressuscite les chimères
de Bouvard qui quête et arrive à jeun"
Cette phrase - malheureusement pas authentique - contient douze édanya...