tan(Pi/2)

Locution.

Etymologie.
Ce charabia mathématique, alias , n'est autre que "la tangente de Pi sur deux". Ce nombre est assez peu utile en trigonométrie puisqu'il n'est pas défini. En effet, pour ceux que ça intéresse, et .
Il fut décidé en 1999 que cette expression remplacerait absolument les mots "Faut pas déconner, quand même". Tout trans qu'il est (cf. trans), F.X. Coudert avait trouvé le moyen de modifier, avec une permanence de degrés divers, les logiciels Maple de calcul mathématique des ordinateurs du lycée. L'une des applications premières est d'associer à une commande recevable une réponse aberrante, d'où un premier essai où le sinus de zéro, à savoir zéro, devenait subitement huit selon la machine. (Pourquoi huit et pas autre chose, me direz-vous, eh bien c'est un mystère des méandres de nos conneries). Globalement, cela revient à déclarer arbitrairement que deux et deux font cinq, et à le faire proclamer par la machine. Deuxième application: associer une réponse "en chair et en os" à une opération mathématiquement irrecevable. Ainsi, au lieu d'afficher un message d'erreur en anglais lorsqu'on lui demandait la tangente de Pi sur deux, Maple répondait "Faut pas déconner, quand même!".
D'où l'expression...

Définition.
Synonyme absolu de "Faut pas déconner, quand même".

Exemple.
"Je me suis fait aligner: je savais plus ce que c'était qu'une fonction injective...
-Quoi! tan(Pi/2)!"

Exemple.
"Evidemment, il a fallu huit semaines pour avoir les copies. Eh ben ouais, tu crois quand même pas qu'ils se fouleraient le petit doigt, tan(pi/2)..."
 


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